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Crotte du morning
1 février 2016

#27 - Après-Guerre

Voilà donc un mois que j'ai jeté mes dernières têtes de weed dans les toilettes, quel est le bilan ? 

Et bien, c'est sûr que l'angoisse a déjà considérablement baissé. J'ai eu quelques vagues crises - notamment, en train en gueule de bois, en cours de préparation à l'accouchement ou en réunion de travail - mais à chaque fois elle n'étaient pas aigues et se calmèrent automatiquement au bout de 15-20 minutes. Une victoire, donc, si je peux inscrire dans mon esprit que même si une crise commence, elle ne va pas durer.

Alors notons : réduction considérable de l'angoisse, absence de phases de tachychardie au coucher, absence de gueule de bois nauséeuse le matin, absence de parano insensée lorsqu'il s'agit d'aller au supermarché, absence de culpabilité, meilleure attention au travail, meilleure attention dans la musique, meilleur sommeil, meilleure disponibilité sociale.

Mais aussi : baisse de libido (temporaire, en général), tendance à picoler plus (attention), et un mal de dos assez violent et quotidien. C'est sans doute ce dernier point le plus dur ... Conséquence du sevrage ? Ou alors est-ce que le cannabis anesthésiait ce problème de dos de toute façon présent ? C'est possible. 

L'envie de fumer est rare, furtive : parfois, quand même, je rêve de croiser quelqu'un qui pourrait me vendre un petit 10 euros. Et puis j'oublie. Je suis loin de penser au cannabis tous les jours.

Bref : quand j'ai pas de matos, c'est finalement assez facile. Il faut juste garder à l'esprit que quand j'en ai, je ne me contrôle pas. Amusant : c'est ce que la plupart de mes potes me répondaient quand ils m'écoutaient, un peu admiratifs, parler de ma culture, tout en m'expliquant qu'ils ne serait pas raisonnable pour eux d'en faire autant. Finalement, nous sommes tous pareils. 

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